L’interprétation du Gouvernement Canadien de la culture Syrienne
Je suis tombé par hasard sur le site du gouvernement du Canada (Affaires mondiales) et la curiosité s’est emparée de moi …
J’ai donc copié le contenu et j’y ai laissé quelques commentaires (très gentils) parmi le texte.
Si je me suis intéressé en premier lieu à la Syrie, c’est à cause des commentaires racistes et incompétents que j’entends depuis un certain temps. Vous savez, quand j’entends certains Québécois se plaindre que le Gouvernement donne trop aux réfugiés Syriens, cela me donne la nausée. Je me dis : « ils ne peuvent pas être si égoïstes et sans cœurs. » Sérieux, n’essayez même pas de débattre le sujet. Premièrement, on ne choisi pas l’endroit de notre naissance. Si vous avez la chance d’être né(e) au Canada, esti… vous n’avez rien à vous plaindre. Vous n’avez pas d’emploi? Cherchez encore plus. Vous n’aimez pas votre emploi? Ça, c’est une autre histoire et même si c’est le cas, et la je vais tutoyer… de quoi tu te plains? Tu es Canadien (ne), ou Québécois(e) si tu préfères (mais honnêtement, tu reste Canadien(ne)), tu a le privilège de te faire choyer par l’aide sociale si tu n’as pas encore trouvé ton chemin paradisiaque, de plus, tu n’as même pas besoin d’avoir peur d’être coincé dans la rue en cas de bombe. Encore une fois, de quoi tu te plains?
Imagine ce scénario :
Ta mère ou ton père (Canadien(ne)) travaille pour une compagnie de mode depuis quelques années. Juste 3 mois avant ta naissance, une opportunité en Or se présente et un voyage est dû. Malheureusement pour toi (petit bébé innocent), tu décide de naître bien avant ton temps. Tu es né(e) en Syrie… tu es Syrien! Tu grandis quelques années en Syrie car ton parent doit finir son contrat. Mais là, la guerre commence et ton parent veut retourner au Canada avec toi, l’enfant Syrien…Tu n’as pas vraiment choisi de naître en Syrie.
Imaginez le prochain scénario :
Tes parents sont Syriens mais vivent au Canada depuis des dizaines d’années. Toi, (petit bébé innocent), tu nais (sans vraiment avoir choisi toi-même) au Canada…
Et ce scénario :
Tes parents sont Syriens, tu nais en Syrie (encore une fois, sans vraiment avoir le choix) mais depuis maintenant une trentaine d’années, tu es Canadien. Tu te sens Canadien et tu as tous les avantages du Canada.
Enfin, imaginez ce dernier scénario :
Tes parents sont Syriens, toi, (petit bébé innocent), tu nais en Syrie (sans choix) et la guerre est commencée. Tes parents cherchent un pays en paix pour vivre tranquillement. Ce n’est pas comme s’ils avaient eu le choix de l’emplacement pour naître eux non plus…
QUI A PLUS DE DROIT DE VIVRE AU CANADA SANS POUR AUTANT SE FAIRE DIRE QU’IL PREND DE LA PLACE OU QU’IL N’EST PAS À SA PLACE?
Toi, petit bébé Canadien, tu n’as pas eu plus de choix non plus sur l’emplacement de ta magnifique et chanceuse naissance au Canada…
Mais, attends! Avant que tu penses que je suis peut-être jalouse… Moi aussi je suis né au Canada. Moi aussi j’ai accès aux emplois, à l’aide sociale, à l’école… moi je viens d’une mère Québécoise, Canadienne, Acadienne, esti… même Mi’kmaq. Ce n’est pas pour autant que je me crois plus privilégiée d’avoir les droits Canadiens et de pouvoir travailler. Mais c’est quoi cette idée à la con que les réfugiés Syriens dérangent vraiment ceux qui sont nés (sans choix…) au Canada de parents nés (sans choix) au Canada, parce qu’ils sont nés (sans choix) en Syrie.
Au lieu d’éloigner les autres, juste parce qu’ils sont nés ailleurs, apprenons à les connaître plus.
Mais la, analysons ce qui suit.
Le texte qui suit est copié du site : www.international.gc.ca
Mes commentaires (très gentils, sont en bleu)
…
Information culturelle – Conversations
Question :
Je rencontre quelqu’un pour la première fois et je veux faire bonne impression. Quels seraient de bons sujets de discussion à aborder?
Point de vue local :
Les Canadiens sont très bien reçus et respectés en Syrie.
Lorsque vous rencontrez un Syrien pour la première fois, que ce soit un homme ou une femme, il est important de lui serrer la main et de vous présenter. Ne soyez pas surpris si un Syrien vous pose des questions personnelles parce que cela fait partie de l’établissement de rapports personnels. Soyez cordial et essayez de répondre à ses questions.
IL ME SEMBLE QUE C’EST PAREIL AU CANADA, JE VEUX DIRE, C’EST EXACTEMENT PAREIL.
Le milieu de travail en Syrie est généralement décontracté. L’humour est acceptable, à condition de ne pas formuler de points de vue politiques extrêmes. Du thé et du café sont souvent servis tout au long de la journée. Refuser poliment d’en prendre est acceptable.
ENCORE UNE FOIS, EXACTEMENT PAREIL… LA POLITIQUE EST SOUVENT TABOU CAR ÇA FINI TOUJOURS EN CHICANE. ET, SÉRIEUX, ON SE FAIT PAS TOUJOURS OFFRIR DU THÉ OU DU CAFÉ?
Point de vue canadien :
En Syrie, j’ai remarqué que les gens sont très fiers de leur village d’origine, surtout s’ils se trouvent dans une région isolée que par bonheur vous connaissez ou dont vous avez entendu parler.
WOW, SÉRIEUX? ET QUOI, LES QUÉBÉCOIS EUX NE SONT PAS FIERS? ILS SONT MÊME TRÈS TRÈS FIERS…
Assez rapidement, votre interlocuteur va essayer d’en savoir plus sur votre situation matrimoniale : marié, enfants, frères et soeurs, parents toujours vivants, etc.
ET BIEN ENCORE! IL ME SEMBLE QUE J’ENTENDS SES MÊMES QUESTIONS AU CANADA… MÊME AUX ÉTATS-UNIS…
Évitez de parler de la réussite socio-professionnelle car chez eux elle est souvent liée au régime politique en place et à vos liens personnels ou familiaux avec celui-ci. C’est la raison pour laquelle les Syriens accordent une si grande importance à la famille et à l’appartenance à une religion ou un rite religieux. Ils sont aussi très fiers de l’éducation qu’ils ont reçue à l’étranger.
Il va de soi qu’en Syrie on ne parle pas des opinions politiques des gens et qu’il est très impoli d’essayer de tester le degré de confiance de notre interlocuteur envers le régime en place. Les Syriens n’apprécient pas non plus les blagues grivoises. Ils se paient la tête des habitants de la ville de Homs (homsiotes) dans leurs histoires drôles.
NON MAIS… VOUS VOUS RECONNAISSEZ NON?
Information culturelle – Styles de communication
Question :
Que dois-je savoir à propos des communications verbales et non-verbales?
Point de vue local :
Conseils pour les hommes canadiens : il y a beaucoup de femmes qui portent le voile (hijab) en Syrie. Certaines serrent la main aux hommes, d’autres non. Le meilleur moyen de se comporter dans un tel cas est de les saluer en plaçant votre main sur votre poitrine et en disant « bonjour ». Si la femme tend sa main, vous pouvez la lui serrer. Les femmes peuvent se serrer la main entre elles, sans gêne aucune.
Si vous êtes assis en face d’un Syrien, ne croisez pas les jambes avec la semelle de votre chaussure tournée vers lui (c’est un geste insultant).
Les Syriens se tiennent très près les uns des autres et peuvent se donner l’accolade ou se tenir par la main. Les gens de même sexe marchent parfois en se tenant par la main. Ils peuvent aussi vous toucher l’épaule. Cela ne veut pas dire qu’ils ont des tendances homosexuelles.
Gardez le contact visuel lorsque vous conversez avec des Syriens.
ENFIN QUELQUE CHOSE QUI NOUS DIFFÉRENCIE!
Point de vue canadien :
Les Syriens sont des gens très chaleureux. Il n’y a pas de distance à maintenir avec son interlocuteur sauf, je dirais, dans les situations protocolaires et formelles. Au contraire, assez rapidement les Syriens s’approchent de vous et vous touchent. Je crois au fait qu’il faut prévenir les Canadiens de ne pas mal le prendre! Il est normal (si vous êtes un homme) qu’un collègue masculin qui vous apprécie vous tienne longuement la main en public et même vous embrasse.
Si ces marques d’appréciation sont tout à fait acceptables entre des hommes, il est très mal vu, même déplacé, d’embrasser sur les joues par exemple la femme d’un ami. Il y a une distance à garder entre les collègues ou les amis de l’autre sexe car on veut éviter tout malentendu en public. Les Syriens font très attention à leur image publique.
Ils font beaucoup de gestes en parlant; constamment même. Ils sont très expressifs. Il est considéré tout à fait normal de faire la même chose; ils s’y attendent. Même si le ton de voix est élevé, cela ne signifie par pour autant la colère. Il est très courant de hausser le ton lors d’une conversation. Il ne faut pas mal interpréter ce changement de ton.
J’ai constaté qu’on peut se fier à leur parole, en général. Si un Syrien vous donne sa parole, il va la respecter. Sinon, il va trouver toutes sortes de moyens détournés pour ne pas vous la donner.
TRÈS INTÉRESSANT. QUOIQUE, AU CANADA AUSSI IL FAUT FAIRE ATTENTION À NOTRE COMPORTEMENT AVEC LES FEMMES OU MARIS DE NOS AMIS.
Information culturelle – Démonstration des émotions
Question :
Les démonstrations d’affection, de colère ou d’autres émotions sont-elles acceptables en public?
Point de vue local :
Les Syriens sont bruyants et parlent à haute voix avec beaucoup de gestes de la main et d’expressions faciales.
Point de vue canadien :
Très courantes. Du reste, je dirais que notre attitude d’Occidentaux, dictée par la courtoisie et la bonne conduite en société, de ne pas hausser le ton en public et de paraître neutre est difficile à comprendre pour un Syrien. Ils sont très émotifs et même, il faut le reconnaître, excessifs. Ils exagèrent leurs colères mais pas vraiment leurs sentiments amicaux… car ils sont foncièrement sociables surtout lorsque vous travaillez dans leur pays dont ils sont si fiers.
LA JE DOIS VOUS DIRE, AU QUÉBEC, J’AI SOUVENT ÉTÉ TÉMOIN DE QUÉBÉCOIS SE LAISSANT EMPORTER PAR LEUR ÉMOTIONS EN PUBLIQUE. CE N’EST PAS TRÈS DIFFÉRENT. SURTOUT LES JEUNES DE 20 À 30 ANS, QUI ONT SOUDAINEMENT UN BOOST D’ADRÉNALINE ET QUI DEVIENNENT DES HULKS TEMPORAIREMENT…
Information culturelle – Code vestimentaire, ponctualité et formalité
Question :
Que dois-je savoir à propos du milieu de travail (la tenue vestimentaire, les délais, la formalité, etc.)?
Point de vue local :
Travailler avec un Syrien est en général une expérience agréable. Dans le secteur privé, les magasins et les marchés, les heures d’ouverture vont de huit à neuf heures du matin au début de l’après-midi. Ils sont fermés jusqu’à 16 heures et ouvrent à nouveau jusqu’à 21-22 heures ou plus tard. Les heures de travail au gouvernement vont de huit heures jusqu’à tard en soirée.
L’habillement formel est plus acceptable que le port de vêtements décontractés.
Lorsqu’on rencontre un collègue pour la première fois, il est convenable de s’adresser à lui en utilisant le titre « Monsieur » ou « Madame », jusqu’à ce que vous le connaissiez bien. Vous pourrez alors l’appeler par son prénom. En ce qui a trait aux superviseurs, il est plus convenable de les appeler par leur titre ou « Monsieur / Madame », à moins d’avis contraire. Évitez absolument de jurer au cours de conversations informelles, comme le font certains Occidentaux.
Les délais deviennent de plus en plus importants en Syrie, particulièrement si vos affaires font intervenir des bureaux et des projets gouvernementaux. Dans la vie quotidienne toutefois, il est possible d’arriver 15 à 30 minutes en retard à un rendez-vous. Les délais et la ponctualité sont souples en Syrie, sauf lorsqu’on traite avec le gouvernement, où le respect des délais est apprécié.
Point de vue canadien :
L’habillement n’a pas une grande importance pour les Syriens surtout si vous êtes un étranger. De toute manière, ils s’attendent à ce que nous soyons habillés différemment : tissus, couleurs, style, parures, etc.
Les Syriens sont toujours très polis. Encore plus avec les étrangers. Pourtant cette politesse est pratiquée avec chaleur et ils combinent volontiers le titre officiel (ex. Dr., Prof.) avec le prénom… Même lorsqu’ils utilisent le nom de famille, ils ne le prononcent pas d’une manière formelle. Si je devais rencontrer un Syrien qui reste toujours très formel, je serais prudent.
Leur vision du temps est différente de la nôtre. Ils ne connaissent pas les urgences ou du moins ils les gèrent différemment de nous : les délais et les retards font partie de leur culture. Tout projet planifié longtemps à l’avance les rend soupçonneux car selon eux il peut survenir tellement d’impondérables qui rendront tout calendrier caduque. On ne s’excuse pas non plus pour un retard tant cela fait partie de leur culture. En revanche, ils savent très bien que la ponctualité est importante dans notre culture et vont alors faire en sorte de satisfaire ce besoin qu’ils comprennent mal.
Ils ne pratiquent pas l’absentéisme car venir au bureau pour eux est une activité sociale plus qu’économique. C’est encore plus vrai dans la fonction publique syrienne où ils sont moins payés.
INTÉRESSANT…
Information culturelle – Méthodes de gestion
Question :
Quelles sont les qualités les plus recherchées chez un supérieur/directeur local? Comment saurais-je de quelle façon mon personnel me perçoit?
Point de vue local :
Les connaissances et le leadership sont des qualités très recherchées chez un superviseur ou gestionnaire local, qui s’attendra à ce qu’un Canadien donne et échange ses idées. La créativité est acceptable, si l’on suit les filières hiérarchiques.
La Syrie est en cours de changements à tous les niveaux des secteurs public et privé. Vous pourrez par conséquent rencontrer quelques difficultés. Je vous recommande de vous faire entendre par votre superviseur, même si vous devez court-circuiter vos supérieurs immédiats.
Vos subordonnés vous jugeront sur vos capacités de leader. Des relations cordiales avec eux vous aideront à gagner leur confiance. Il est aussi primordial de les connaître au plan personnel. Les Syriens aiment que l’on se préoccupe de leur vie personnelle.
Point de vue canadien :
L’apparence importe beaucoup tout comme le type de relations interpersonnelles que le supérieur va établir avec ses subalternes. Par contre, ils semblent ne pas accorder beaucoup d’importance aux études, compétences et assiduité de leurs supérieurs. Un directeur doit se montrer humain et prendre le temps de parler avec les gens qu’il emploie.
Comme tout se sait en Syrie, vous découvrirez bien assez tôt ce que les gens pensent de vous. On vous fera des allusions. Ce ne sera pas direct.
OK
Information culturelle – Hiérarchie et Prise de décision
Question :
Au travail, comment sont prises les décisions et qui les prend? Est-il convenable d’aller consulter mon superviseur immédiat pour obtenir des réponses ou de la rétroaction?
Point de vue local :
Dans la culture syrienne, les décisions sont prises du haut vers le bas, bien qu’à l’occasion des réunions soient tenues pour générer de nouvelles idées. Ceci est dû aux changements qui s’opèrent à tous les niveaux de l’infrastructure. Il est aussi très acceptable de consulter son supérieur immédiat pour obtenir des réponses et une information en retour.
Point de vue canadien :
Pour les Syriens les décisions ne sont pas prises collectivement mais par un seul responsable qui en assume toutes les conséquences. Ils aiment bien la responsabilité unique : un chef.
Il n’y a pas de rétroaction. Une décision est prise et on l’exécute. Si le résultat n’est pas satisfaisant, on critique celui qui a pris la décision et on essaie de mettre quelqu’un d’autre à sa place.
OK
Information culturelle – La religion, la classe, l’ethnicité et le sexe
Question :
Décrivez brièvement l’attitude des gens de l’endroit à l’égard des facteurs suivants et leurs répercussions en milieu de travail : L’égalité des sexes, la religion, les classes sociales, et l’origine ethnique.
Point de vue local :
Égalité des sexes : En Syrie, les hommes et les femmes ont le même accès au marché du travail à tous les niveaux, dont des postes très élevés dans les secteurs public et privé, et gagnent le même salaire. Il y a plusieurs femmes députés (30 en 2003 dont 3 ministres).
BIEN LA, ÇA C’EST MIEUX QU’ICI NON? JE SUIS SURE QUE VOUS N’Y AUREZ JAMAIS SONGÉ.
Toutefois, on note des exceptions à la règle en raison d’un mouvement religieux fondamentaliste qui se fait sentir partout au Moyen-Orient, et en Syrie, et qui semble davantage anti-occidental que profondément religieux.
BEN LA…
Religion : 75 % des Syriens sont musulmans, 13 % sont chrétiens et 12 % appartiennent à différentes sectes religieuses. Bien que la Syrie soit un pays musulman, la loi islamique ne le gouverne pas. Les gens sont libres de pratiquer leur foi tant qu’ils ne perturbent pas la vie publique et la sécurité des autres. Les Syriens sont plus attachés à leur patrimoine arabe qu’à leur religion et aux sites religieux historiques des deux religions musulmanes et chrétiennes (mosquées, églises et autres monuments) que l’on retrouve partout dans le paysage syrien. La religion n’influe pas en milieu de travail de quelque façon que ce soit.
PAS DE COMMENTAIRES SUR LA RELIGION…MAIS C’EST DÉJÀ MIEUX NON?
Classe : Officiellement, les classes n’existent pas en Syrie. Les privilèges et les titres accordés aux familles influentes ont été supprimés en 1948 après la déclaration de l’indépendance et l’adoption d’une nouvelle constitution. Tous les Syriens sont déclarés égaux en droits (néanmoins, en raison d’une nouvelle ouverture de l’économie syrienne, une nouvelle classe supérieure voit le jour).
Origine ethnique : Au plan ethnique, la Syrie est un pays homogène et 90 % des Syriens sont d’origine arabe. D’autres groupes ethniques comprennent les Kurdes, les Arméniens et les Assyriens. Les membres de ces groupes ont la nationalité syrienne et sont des citoyens syriens. Bien qu’ils aient leur propre culture, ils s’intègrent à l’identité syrienne à tous les niveaux de la vie quotidienne : politique, culturel et économique. Cela fonctionne de façon positive pour d’autres groupes ethniques qui travaillent ou vivent en Syrie. Par exemple, comme le veut la culture arabe, les visiteurs et les étrangers doivent être traités également et honorés en tant qu’invités en Syrie.
En résumé, le sexe, la religion, la classe ou la race n’ont pas d’influence sur votre travail en Syrie.
Point de vue canadien :
Égalité des sexes : D’après ce que j’ai pu observer dans la fonction publique syrienne, l’égalité des sexes dans l’exercice d’un emploi (de fonctionnaire) n’existe pas même si certaines femmes occupent des fonctions administrativement plutôt élevées. Dans l’entreprise privée et à la campagne, elles ne participent pas à la prise de décision mais sont très travailleuses. Dans la vie de tous les jours, la femme reste confinée aux tâches traditionnelles…. Et ce même si le couple est instruit. Il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Il faut aussi tenir compte des contraintes familiales – énormes en Syrie – qui visent à maintenir ce type de rapport entre les sexes et les rôles qui y sont associés. J’ai déjà été témoin de situation où des femmes non-mariées refusaient de travailler dans des lieux où se trouvaient des hommes de peur qu’elles fassent l’objet d’histoires malveillantes ou qu’on leur prête des intentions malicieuses… On voit encore régulièrement à Damas les jeunes filles – et certaines moins jeunes… – sortir le soir avec un chaperon (ex. un frère).
JE TROUVE ÇA BIZARRE QUE LE POINT DE VUE LOCAL DIFFÈRE TANT DU POINT DE VUE CANADIEN SUR CE SUJET…
Religion : Même si la religion musulmane est dominante en Syrie, on respecte énormément les autres religions et notamment les Chrétiens pratiquant toutes sortes de rites (ex. orthodoxe, maronite, romain, etc.). Plusieurs chrétiens occupent des positions administratives intéressantes. Jamais je n’ai vu en Syrie des Syriens protester contre la pratique religieuse d’autres compatriotes. Cette tolérance envers les autres religions est très réelle. Cependant, les mariages entre personnes de différentes religions sont très rares.
WOW
Classe : Les classes sociales sont très déterminantes. Elles dictent votre avenir dans la société syrienne. On compte beaucoup sur l’appartenance à une classe ou à un clan (ex. les Alaouites) pour se maintenir à flot et réussir. Une personne qui réussit socialement a constamment besoin de l’aide de proches et l’autorisation de plus puissants. La mouvance sociale est très contrôlée. Je crois que le terme «contrôlé» est approprié car même l’élite politique exerce une étroite surveillance de la population. Selon ma propre expérience, ne s’enrichissent, par exemple, que ceux qui reçoivent le feu vert des hommes du parti en place, rendant la classe politique, et notamment celle du parti Baath, la plus importante en Syrie. Il y a certes une ouverture économique depuis le début des années 1990, mais on sent encore des restrictions gouvernementales.
ENCORE UNE FOIS… DIFFÉRENT POINT DE VUE ENTRE LOCAL ET CANADIEN…
Origine ethnique : Autre facteur déterminant pour votre ascension sociale en Syrie. Certaines ethnies sont mal vues (ex. Kurdes). D’autres sont enviées (ex. Alaouites, celle à laquelle appartient le Président et la classe dirigeante du pays).
Des conflits ouverts peuvent survenir entre vos employés si vous n’avez pas fait attention aux incompatibilités entre eux liées à la religion, la classe sociale, l’ethnie ou le sexe. Cela est très difficile à gérer d’autant que les Syriens ne vont pas percevoir ou admettre nécessairement un lien à ces facteurs en cas de conflits ou situations problématiques.
OK… JE NE VOULAIS PAS LE DIRE MAIS, HONNÊTEMENT, CELA ME FAIT PENSER AUX SÉPARATISTES ET NON-SÉPARATISTES DU QUÉBEC… ET LES ANGLOPHONES ET FRANCOPHONES AUSSI…
Information culturelle – Établir des bonnes relations
Question :
À quel point est-il important d’établir une relation personnelle avec un collègue ou un client avant de faire des affaires avec cette personne?
Point de vue local :
Les relations personnelles avec des collègues ou des clients sont essentielles pour établir une compréhension solide et claire de toutes sortes d’affaires en Syrie. Bien se connaître permet de mettre les interlocuteurs en confiance et à l’aise, ce qui fait partie de la culture syrienne dans toute situation, également pour les affaires officielles. Si un Syrien vous rend visite à votre domicile, demandez-lui ce qu’il veut boire et faites-lui sentir qu’il est comme chez lui, parce qu’il vous traitera de la même façon, si vous lui rendez visite. Il est important d’entretenir des rapports sociaux avant d’entamer des discussions d’affaires.
NON MAIS, C’EST PAS MAL SEMBLABLE NON?
Point de vue canadien :
Ces relations personnelles sont à la base de toute entente en affaires en Syrie. C’est la confiance qu’il faut établir au départ. La crédibilité des gens en Syrie repose sur les qualités personnelles et non les capacités financières et ce même si vous êtes en affaires. Il faut consacrer beaucoup de temps aux rencontres sociales. Les échanges par courrier sont vus comme impersonnels et distants; vos lettres risquent de rester sans réponse. Les ententes sont verbales.
Il ne faut pas non plus aller directement au but dans la gestion d’un dossier. Il y a toujours une longue introduction qui n’a rien à voir avec le sujet à discuter et qui d’habitude porte sur des sujets personnels ou anodins. En passant, on ne parle pas température en Syrie (il fait toujours beau et la température n’est pas changeante) ni de la santé de son interlocuteur.
OUAIS! PAS MAL SEMBLABLE…
Information culturelle – Privilèges et Favoritisme
Question :
Un collègue ou un employé s’attendrait-il à avoir des privilèges spéciaux ou à recevoir une considération spéciale en raison de notre relation ou de notre amitié?
Point de vue local :
Les rapports personnels et l’amitié sont des éléments culturels profondément enracinés chez les Syriens. En entretenant ce genre de rapports avec des employés ou des collègues, vous pouvez vous trouver dans une situation où ils vous demanderont de les aider d’une façon ou d’une autre. Si les circonstances le permettent, faites-le. Sinon, ne mettez pas votre emploi en jeu et expliquez franchement la raison de votre refus. Si vous réussissez à aider un Syrien, il jugera avoir une dette à votre égard pour le restant de ses jours. Je recommanderais d’accorder un traitement de faveur à un ami intime, si par exemple, un poste doit être doté et que votre ami a les qualités requises pour le remplir, ou encore, s’il vous demande de l’aider à obtenir un visa, à condition de ne pas enfreindre de loi ou règlement. Si vous ne pouvez pas lui venir en aide, il est important de montrer que vous avez fait de votre mieux, et votre ami comprendra.
OUAIS! PAS MAL SEMBLABLE…
Point de vue canadien :
Les Syriens s’attendent constamment à des privilèges. C’est de cette manière que l’ensemble du pays fonctionne. Plus que l’argent, l’embauche de proches (membres de la famille) est le privilège le plus recherché; ou les traitements de faveur dont la personne pourra se vanter dans sa famille ou son cercle d’amis. Les considérations spéciales, comme un titre bien particulier associé à une tâche clairement identifiée (et pas trop épuisante), sont aussi très appréciées. Évidemment, tous ces privilèges se gèrent avec grande prudence et peuvent se retourner contre vous s’il n’y a pas une forme de logique derrière votre système car à partir du moment où l’on saura que vous accordez des privilèges, tout votre entourage sera demandeur.
OUAIS! PAS MAL SEMBLABLE… NE LE NIEZ PAS! LA MAJORITÉ DES QUÉBÉCOIS LE FONT MAIS EN SILENCE ET NE L’ADMETTERONT JAMAIS… TROP FIERS.
Information culturelle – Conflits dans le Lieu de travail
Question :
J’ai un problème relié au travail avec un collègue. Est-ce que je dois le confronter directement, publiquement ou en privé?
Point de vue local :
Les problèmes liés au travail surgissent dans tous les milieux et aux différents niveaux d’emploi. Pour les résoudre, il est important d’affronter votre collègue syrien en privé et d’essayer de résoudre le problème de façon diplomatique, mais fermement… en demeurant courtois. Si vous offensez un Syrien, vous noterez un changement de comportement immédiat, par exemple, il adoptera une attitude très officielle et vous saluera à peine; il ne vous regardera pas dans les yeux. En général, il vous en fera part en plaisantant la première fois, mais si ça se répète, vous le verrez adopter le comportement décrit ci-dessus.
Point de vue canadien :
Je ne serais pas porté à utiliser la méthode directe, même en privé. Vous toucheriez à leur orgueil et leur fierté. Ils ne veulent pas non plus décevoir les gens pour qui ils travaillent. Je ferais plutôt une allusion au problème avec des suggestions de solutions de manière que la personne corrige elle-même son problème.
LA JE DOIS VRAIMENT DIRE… C’EST PAREIL!!! QUE CE SOIT UN SYRIEN, UN QUÉBÉCOIS, UN AMÉRICAIN, UN FRANÇAIS… CELA DÉPENDS DE LA PERSONNALITÉ ET DU CARACTÈRE DE LA PERSONNE, NON DE SON LIEU DE NAISSANCE (SANS CHOIX, EN PASSANT).
Information culturelle – Motiver les collègues locaux
Question :
Qu’est-ce qui motive mes collègues locaux à donner un bon rendement au travail?
Point de vue local :
Pour pouvoir motiver vos collègues, selon la culture arabe, vous devez avoir de bonnes capacités de leadership et montrer vos connaissances dans votre domaine de compétence. Les Syriens reconnaissent le fait que les supérieurs canadiens sont formés à des méthodes spécifiques et approfondies de résolution de problème, ce qui fait que si vous voulez motiver vos collègues, vous devrez : 1. Adopter un leadership ferme, mais cordial; 2. Montrer vos connaissances; et 3. Comprendre la culture syrienne. La rémunération est aussi un incitatif très important, bien sûr. Si vous avez le pouvoir de donner une augmentation, n’hésitez pas à le faire.
Point de vue canadien :
Surtout les bonnes conditions de travail. Plus que des demandes exigeantes, le sentiment de responsabilité et d’autorité est une grande récompense. La chaîne de commandement est très importante dans la culture syrienne.
ET TU VAS ME DIRE QU’AU CANADA, NON?
Information culturelle – Livres, films et mets recommandés
Question :
Pour m’aider à en apprendre davantage à propos de la culture, pouvez-vous recommander : des livres, des films, des émissions de télévision, de la nourriture et des sites Web?
Point de vue local :
Apprendre à connaître et comprendre la culture syrienne constituera un moyen rapide et agréable de vous renseigner sur un pays riche et complexe au plan historique.
Lisez le Cadogan Guide to Syria and Lebanon, de Michael Haag. Un historien britannique a dit que « tout intellectuel avait deux pays : le sien et la Syrie. »
Vous pouvez consulter les sites suivants : www.syraac.com ou www.dairatiah.com.
Point de vue canadien :
Je crois qu’avant de partir pour la Syrie, un Canadien devrait essayer d’entrer en contact avec un centre culturel syrien (ex. Montréal où la communauté est très importante) et d’assister à des activités culturelles organisées par les Syriens qui ont immigré au Canada. On peut aussi y rencontrer des Syriens bien acclimatés à notre culture et qui donneront une multitude de conseils. Il y a même un restaurant syrien à Montréal.
OK!
Information culturelle – Activités sur le terrain
Question :
Dans ce pays, j’aimerais en savoir plus sur la culture et sur le peuple. Quelles activités pouvez-vous me suggérer?
Point de vue local :
Une fois en Syrie, vous travaillerez avec des gens les plus cordiaux que vous aurez jamais rencontrés dans votre vie. La Syrie est un foyer de civilisation où vous serez traité avec une grande courtoisie et beaucoup de chaleur. Essayez de ne pas refuser lorsque vous serez invité (souvent) à prendre un repas ou autre dans une maison syrienne. Vos hôtes vous offriront du café ou du thé en vous disant « Bienvenue dans VOTRE maison. » Vous pourriez n’y voir qu’une simple règle de courtoisie, mais vous l’accepterez sans gêne et très rapidement vous vous rendrez compte de la gentillesse et de la curiosité sincère que cela sous-tend.
La plupart des villes syriennes telles que Damas, Alep, Homs, Hama, Lattaquié, Tartous, Deir ez-Zor et Hasaka ont chacune des aspects culturels uniques à offrir. Le système de radio-télédiffusion syrien offre un grand nombre d’émissions sur les provinces et les villes syriennes. Les restaurants et les cafés pullulent par centaines dans toutes les villes syriennes. La plupart d’entre eux ont des terrasses en raison du climat méditerranéen.
Le mouvement culturel en Syrie se caractérise par différentes activités, notamment dans le cadre d’expositions commerciales, de concerts et de festivals de danse folklorique présentés dans des théâtres historiques, tels que ceux de Bosra et Tadmor (Palmyre), ou dans de nombreux théâtres modernes que l’on trouve partout en Syrie. Un conseil toutefois : ne visitez pas de mosquée historique aux heures de prières.
Il y a aussi des foires, des cinémas, des festivals de théâtre et des expositions tels que les Floralies internationales (mai), le festival de Tadmor « Palmyre », le festival de Bosra (octobre), le festival du vin Suwayda (juillet) et le festival du coton d’Alep (juillet). Vous pourriez aussi participer à la marche Terry Fox (organisée par l’Ambassade du Canada) ou assister à des événements sportifs tels que des rencontres de natation, de football (soccer) et de courses de chevaux.
La cuisine syrienne se caractérise par ses riches saveurs et spécialités telles que le taboulé, fattoush, qui contiennent plusieurs sortes de légumes. Elle offre aussi une grande variété de viandes apprêtées de diverses façons, par exemple, en brochettes, kefta, kibeh, etc.
Point de vue canadien :
Cela peut paraître surprenant, mais il est très instructif de fréquenter les centres culturels étrangers (ex. le Centre culturel français ou allemand) car on y trouve plusieurs Syriens qui connaissent bien notre culture et notre langue (les Syriens qui travaillent dans ces centres sont d’habitude polyglottes) et qui par la suite peuvent nous diriger vers des endroits (ex. galeries d’art – vernissage, théâtre, restaurants authentiques, musées, vieilles maisons, sites de villégiatures, lieux de pèlerinage et de culte, etc.) où l’on peut mieux connaître la culture syrienne.
PEUT-ÊTRE PAS MAINTENANT MAIS PEUT-ÊTRE QUAND CE SERA RÉTABLI…
Information culturelle – Héros Nationaux
Question :
Qui sont les héros nationaux de ce pays?
Point de vue local :
Héros nationaux : La Syrie compte plusieurs héros nationaux, dont Saladin (Saläh al-Din Yüsuf), commandant d’origine kurde qui unifia l’Égypte et la Syrie et libéra Jérusalem des Croisés entre 1188 – 1190 de notre ère, Ibrahim Hanano, Youssef Al Azmah et le sultan Basha Al-Atrash. Tous se sont battus pour libérer la Syrie de la colonisation française.
Je citerai enfin le président défunt Hafez Al Assad, qui a combattu l’occupation israélienne des Hauteurs du Golan syriennes.
Point de vue canadien :
Saladin, car il a refoulé les Croisés. En passant, les Syriens ne sont pas belliqueux ni hostiles aux Occidentaux. Ils sont très pacifistes.
Les Syriens se considèrent comme les descendants des Araméens, d’autant qu’il existe encore en Syrie deux villages où l’on parle toujours cette langue qui fut celle dans laquelle le Christ aurait prêché.
INTÉRESSANT!!
Information culturelle – Evénements Historiques partagés
Question :
Y a-t-il des événements historiques communs entre ce pays et le Canada qui pourraient nuire aux relations sur les plans professionnel et social?
Point de vue local :
Le Canada et la Syrie partagent deux événements historiques, l’un d’eux étant une cérémonie annuelle à un monument érigé à la mémoire d’un pilote canadien tué au cours d’une bataille. Le deuxième est la marche Terry Fox, qui se tient chaque année en Syrie.
Point de vue canadien :
Je n’en connais pas. En tant que Canadien, j’ai toujours été très bien accueilli en Syrie. En tant que francophone, ce fut aussi un plus car les Syriens ont conservé un souvenir très positif du Mandat et de la culture française. Un francophone du Canada est toujours très bien considéré en Syrie d’autant que beaucoup de Syriens ont un membre de leur famille (élargie) qui a émigré ou séjourné au Canada… Je crois que nos deux pays sont dans une bonne position pour développer des relations très positives fondamentalement et non uniquement par simple opportunisme politique ou économique.
COOL!!!
Information culturelle – Stéréotypes
Question :
Quels sont les stéréotypes entretenus par les Canadiens à propos de la culture locale qui pourraient nuire à des relations efficaces?
Point de vue local :
Les soldats de maintien de la paix canadiens ont été actifs dans leurs missions à la frontière entre la Syrie et Israël pendant plus de 30 ans et cela donne aux Canadiens une place spéciale dans le coeur de tous les Syriens. L’image du Canada comme pays pacifique est très respectée. Les Syriens n’ont pas de stéréotypes négatifs à l’égard des Canadiens qui sont réputés en Syrie pour leur politesse et leurs achats considérables dans les souks de Damas.
Point de vue canadien :
Plusieurs Canadiens pensent qu’il faut se méfier des Syriens parce qu’ils sont peu fiables. Or, la confiance dans ce pays est une chose sacrée. Mais encore faut-il se faire respecter par eux avant tout.
OUAIS! PAS MA SEMBLABLE… JE PENSE QUE LE RESPECT EST CHOSE SACRÉ DANS LE MONDE… ET QUE CE SOIT LE QUÉBEC (CANADA) OU LA SYRIE OU LE RESTE DE LA TERRE, LE RESPECT MENNE PLUS VITE À LA CONFIANCE.
Information culturelle – Au sujet des interprètes culturels
Interprète local :
Votre interprète culturel est né et a grandi à Homs, dans le centre-ouest de la Syrie, jusqu’à l’âge de 20 ans. Il a déménagé à Beyrouth (Liban) pour continuer ses études et obtenir un diplôme en sociologie de l’Université libanaise et un diplòme en architecture de l’Université américaine de Beyrouth. Il a immigré au Canada en 1976 et a créé en 1985 une société de construction en Syrie dans laquelle il est toujours partenaire. Il est actuellement conseiller en architecture et en développement social. Il se rend fréquemment en Syrie et au Liban. Il est également conseiller culturel sur la Syrie et le Moyen-Orient. Il vit avec sa femme et son fils aîné à Ottawa (Ontario).
Interprète Canadien :
Votre interprète culturel est né de parents québécois. Il est le plus vieux de 5 enfants. Il a grandi dans une petite ville de province (Baie-Comeau). Il a poursuivi ses études à Québec en 1969 à l’université Laval. Ses études l’ont emmené à l’étranger (France, Italie, Chypre, Angleterre) où il a fait des fouilles archéologiques (Italie, Chypre). Par la suite, il a séjourné à Londres pour ses études de doctorat. Il a voyagé en Syrie pour la première fois en 1985 où il fait des fouilles archéologiques chaque année ou des séjours de recherche. Il enseigne l’archéologie du Proche- Orient à l’université Laval depuis 1981. Il est marié et père de 3 enfants.
INTÉRESSANT…
Source du texte: https://www.international.gc.ca/cil-cai/country_insights-apercus_pays/culture-culture_sy.aspx?lang=fra
Ok… donc, il y a des différences. Je ne pense pas que les différences existent seulement parce que nous sommes soit Canadien, soit Syrien. Je reconnais beaucoup de québécois, canadiens et américains dans les syriens et vice versa. Les différences sont plus visibles quand une personne ne connais pas beaucoup de monde qui viennent d’endroits différents et que le petit peu qu’ils connaissent se trouve à être complètement différent. Cela évoque un genre de stéréotype. Mais étant donné que certaines personnes venant de pays différents (tels que Syrie et Canada), partagent beaucoup de caractéristiques, peut-être faudrait-il seulement connaitre plus de gens autre que québécois afin d’en connaitre qui partagent les mêmes pensées, manières ou habitudes. Il y en a plus que vous pensez… Des différences il y en a, mais il y a aussi des similarités. Il faut juste s’ouvrir plus.
D.C.