La planète m’appartient.

Non.

Mais j’en suis responsable.

Je l’aime ma planète. C’est elle qui m’héberge.

J’aime ses animaux, ses arbres, ses fleurs, ses océans.

J’aime toutes ses espèces qui ne font que l’embellir, la nourrir, sans nuire à la continuité de son voyage dans l’espace.

C’est moi, qui dois faire des choix intelligents.

C’est moi, qui dois m’assurer de ne pas être égoïste.

C’est moi, qui fera une différence.

C’est moi, qui peut vraiment occasionner un véritable problème à mon entourage.

C’est moi. Seulement moi.

Chaque choix… chaque décision prise est susceptible de provoquer un désastre naturel.

Chaque geste… chaque mouvement est suivi d’une énergie puissante. Même si celle-ci est invisible à l’oeil nu d’un simple humain.

Au nom de la nature, des arbres, des fleurs, des océans…

Au nom des animaux: grands, petits, miniatures, quasi invisibles, microorganismes…

Au nom de la Terre,

Arrêtez d’être égoïstes.

Arrêtez de déléguer vos responsabilités  aux autres.

Ce n’est pas aux autres de faire votre part. Le petit geste quotidien n’est plus assez. Vos dictées sont devenues hypocrites.

En écrivant ceci, JE suis hypocrite.

Les débats sur les changements climatiques et la recherche d’un coupable responsable ne sont plus assez.

C’est à NOUS, individuellement, de faire tout ce que nous pouvons, pour nous permettre de vivre sur Terre en harmonie avec la nature un peu plus longtemps. Celle-ci va bientôt se retourner contre nous, avec raison, et nous serons tous vaincus.

La Terre a toute l’expérience requise pour nous exterminer sans efforts.

Son armement est tellement plus sophistiquer que ce que l’humain a développé pour « s’auto-détruire ».

Elle nous a donner une dernière chance.

Avons-nous le temps?

Nous savons tous ce que nous devons faire. Le ferons-nous?

Nous avons tous les connaissances ou du moins les moyens de s’instruire sur ce que nous devons faire. Les utiliserons-nous?

En fait, la planète ne nous appartient pas. Elle nous héberge temporairement et peut nous foutre à la porte quand elle le veut.

Nous sommes responsables de nos actes envers notre hôte.

Nous devons la respecter et non l’inverse.

C’est à nous d’agir.

C’est à nous. Seulement nous.

 

Signé,

une simple Terrienne