Le blog du Festival International de Jazz de Montréal

Spectacles en salle :

Encore d’excellentes places disponibles pour les concerts suivants:

Vieux Farka Touréle 3 juillet, 19 h, Club Soda — Digne héritier du talent de son père, le légendaire Ali Farka Touré, Vieux Farka Touré trône parmi les plus grands noms de la musique du monde. Couronné du sobriquet de « Hendrix du Sahara », le guitariste et chanteur — qui n’a de vieux que le nom ! — se révèle aussi créatif que brillant en faisant tomber, d’une main de maître, les barrières entre blues malien, rock, reggae et soul. Un nouvel album solo dans les cordes, le voici au Club Soda, et nous voici aux anges.

 

Joel Miller et Honeycomb le 3 juillet, 18 h, L’Astral — Après avoir ébloui la critique avec son bijou de jazz acoustique, Swim, en 2011, Joel Miller fait un virage audacieux vers un jazz beaucoup plus épicé de musique du monde dans son dernier album produit cet hiver avec ses complices de Honeycomb. Le brillant percussionniste cubain Kiko Osorio, Rémi-Jean Leblanc à la basse et John Roney aux claviers se joignent au magistral saxophoniste ténor pour une envolée de rythmes fougueux teintés de cumbia, de funk et de bossa-nova. Un voyage au soleil tout en musique…

 

Marianne Trudel, Trifolia 4 juillet, 18 h, L’Astral — Derrière cette entité dynamique à trois feuilles, on trouve Marianne Trudel aux piano, wurlitzer, accordéon et voix, Étienne Lafrance à la contrebasse et Patrick Graham aux percussions : un trio palpitant de vie qui s’adonne à la liberté créative la plus totale. Au-delà des barrières stylistiques, mariant jazz, musique romantique et rythmes du monde dans un univers sonore riche et métissé, les 3 acolytes font paraître Le refuge en 2013 et nous comblent, entre-temps, d’un concert débordant d’inspiration passionnée.

 

Programme double : Lyle Lovett and his Acoustic Group | Chris Isaak and his musicians 4 juillet, 19 h 30, Salle Wilfrid-Pelletier, PdA — Deux grandes premières visites au Festival ! D’abord, la figure culte de la scène alt-country, le chanteur et guitariste texan Lyle Lovett trace, depuis les années 80, un riche sillon qui s’étend au western swing, au folk et au jazz. Il survolera son éclectique répertoire avec une formation acoustique. Suivra le crooner-rockeur Chris Isaak, digne héritier de Roy Orbison et d’Elvis ― honorés sur son récent disque Beyond the Sun. L’artiste nous servira une impressionnante brochette d’immortelles, dont les superbes Blue Hotel et Wicked Game. Tout un doublé !

 

Alpha Blondy & The Solar System4 juillet, 19 h, Club Soda — Figurant parmi les reggaemen les plus célèbres du continent africain, Alpha Blondy continue d’écrire sa légende aux 4 coins du globe. En tournée à travers le monde, le mythique, engagé et pacifiste chanteur s’arrête chez nous pour nous présenter son nouvel album, Mystic Power, sorti au printemps. Deux ans après avoir brassé le Métropolis lors de son dernier passage aux FrancoFolies de Montréal, Alpha Blondy et ses musiciens nous réservent un concert dans le cadre plus intimiste du Club Soda, pour une ambiance 100 % survoltée !

 

Martha Wainwright. Première partie : Dear Criminals4 juillet, 20 h, Théâtre Maisonneuve, PdA — Toute 1re tête d’affiche pour Martha Wainwright depuis 2006, alors que la passionnante auteure-compositrice-interprète avait brillé au Métropolis. Pour l’occasion, la benjamine du clan McGarrigle-Wainwright rattrapera le temps perdu en nous présentant des pièces de son excellent nouvel album, Come Home to Mama, quelques extraits de la trame sonore de l’émission télé Trauma et peut être un peu de Piaf ! De belles retrouvailles avec cette artiste entière. En lever de rideau, le projet folk sombre et sensuel de Frannie Holder (Random Recipe) et Charles Lavoie (Lackofsleep, b.e.t.a.l.o.v.e.r.s), qui oeuvrent ensemble sous le nom de groupe Dear Criminals.

 

Benoît Charest et le Terrible Orchestre de Belleville présentent les 10 ans des Triplettes de Belleville — 4 juillet, 21 h 30, Théâtre Jean-Duceppe, PdA — Une décennie après l’avoir portée à la scène, Benoît Charest fait revivre la musique du film Les Triplettes de Belleville avec une remarquable brochette de collaborateurs (Dan Thouin, Jim et Chet Doxas, Dany Roy, Dave Martin et Simon Meilleur). Attendez-vous à être transportés en pleine atmosphère d’avant-guerre des années 1930, sur fond de jazz et d’ambiances de cabaret, avec en prime un méchant swing ! Sans oublier la voix de Betty Bonifassi (présente par ordinateur) et le long métrage projeté derrière les musiciens. La totale, quoi.

 

Alex Cuba5 juillet, 19 h, Club Soda — Il est né à Cuba mais vit au Canada, et sa musique se promène allégrement entre les deux lieux. Un brin de soul latino et un brin de pop-rock, ça donne un doux mélange de mélodies sucrées, de rythmes accrocheurs et de ponctuations électriques. Avec plusieurs Juno en poche, dont meilleur album world, et des scènes partagées avec Seu Jorge, Feist et Cesaria Evora, Alex Cuba nous réserve le répertoire de son nouvel album, Ruido En El Sistema / Noise in the System, en primeur montréalaise !

 

Des artistes à découvrir lors des spectacles extérieurs gratuits :

 

les programmateurs du Festival vous suggèrent…

 

Ce soir, 2 juillet

 

Bob Walsh23 h, scène Loto-Québec — La simple évocation de son nom rappelle presque toute l’histoire du blues québécois à compter des années 1970. Véritable légende vivante, le chanteur et guitariste Bob Walsh brûle toujours du feu sacré du blues, comme en fait foi son plus récent album, There’s a Story Here. Un artiste à voir et revoir encore et encore !

 

 

Roma Carnivale vs Gypsy Kumbia Orchestra6 juillet, 17h, place des Festivals — Voici pour la 3e année les Rencontres festives : deux groupes, après avoir joué chacun à leur extrémité de la place des Festivals, se rejoignent en plein centre pour s’affronter musicalement dans la joie — et la foule ! Deux brass bands d’influence gypsy, Roma Carnivale — musiciens montréalais qui donnent dans la tradition serbe — et Gypsy Kumbia Orchestra, qui propose une irrésistible fusion de percussions colombiennes et de fanfares gitanes d’Europe de l’Est, se rencontrent. Ça va chauffer !

 

Jai Nitai Lotus22 h, scène Bell — Rappeur et producteur montréalais basé à N.D.G., Jai Nitai Lotus est l’auteur du très abouti Something You Feel, disque de hip-hop shooté aux hormones R&B et soul qui, par ses ambiances crépusculaires, évoque l’Anglais Tricky. Bien entouré d’une impressionnante bande de collaborateurs riche en talent local ― dont Karma Atchykah, « Sam I Am » et les membres de KVC —, JNL joue sans contredit dans la cour des grands.

 

Demain, 3 juillet

 

Kellylee Evans20 h et 22 h, scène Rio Tinto Alcan — Kellylee Evans continue de surprendre : après nous avoir séduit avec Nina, disque hommage à Nina Simone couronné d’un Prix Juno en 2011, la chanteuse se tourne vers le hip-hop et le R&B sur I Remember When, un disque qui s’inspire entre autres de Kanye West, Eminem et… Stromae, dont elle a adapté le tube Alors on danse ! Un virage qui lui sied à merveille…

 

Nick Waterhouse21 h et 23 h, scène TD — Nick Waterhouse, Californien de même pas 30 ans, nous plonge tout droit dans le Memphis des années 60 avec son 1er album, Time’s All Gone, qui fait fureur en Europe. Sa musique renoue avec l’âge d’or du R&B et nous offre des pépites qui respirent l’âme de Muddy Waters et dont les rythmes nous couvrent de frissons. Sa 1re visite au Festival ne risque pas de passer inaperçue !

 

Pugs & Crows19 h, scène CBC/Radio-Canada — Quintette basé en Colombie-Britannique, Pugs & Crows propose un jazz frais et vibrant se distinguant par son parc à instruments atypique, où le violon tient un rôle prépondérant. Il s’agit d’une 1re expérience au Festival pour le groupe qui a remporté le prix JUNO Album instrumental de l’année 2013 grâce à Fantastic Pictures. En lice pour le Grand Prix de Jazz TD.

 

Source: Montral Jazz Fest

Laisser un commentaire